lundi 13 mai 2013

Enfants syriens blessés par des snipers

Handicap International


Enfants syriens blessés par des snipers
       
            Présente en 2012 dans 61 pays, l'association Handicap International s'occupe actuellement notamment des réfugiés syriens, projet principal en cours depuis le début du conflit. Quelques 200 personnes de Handicap International, des physiothérapeutes pour la plupart mais aussi psychologues et des orthoprothésites, s'occupent actuellement de camps de réfugiés en Syrie, en Jornanie, et au Liban.
Les tirs de snipers et les bombardements causent des blessures terribles. «J'ai vu un enfant touché par balle à l'épaule, il est resté paralysé, raconte Regula Zellweger, responsable et chargée de communication à Handicap International, de retour d'un camp pour réfugiés syriens en Jordanie. Nous lui avons fourni une chaise roulante».
L'association dans le camp apporte les premiers secours aux blessés de guerre, mais aussi «à toutes les personnes vulnérables». Distribution de béquilles, de prothèses et de fauteuils roulants, mais aussi aide sanitaire de base.
                                                             


Un blessé sur quatre a moins de 12 ans
Petra Schröter, directrice et porte-parole de la section suisse de l'association, évoque la difficulté de trouver des fonds pour soutenir des actions dans des conflits politisés, comme la Syrie: «pour une catastrophe naturelle comme Haïti, c'était plus simple. En Syrie, les personnes veulent savoir qui bénéficie des soins», les rebelles ou l'armée syrienne. 25% des blessés sont des enfants de moins de 12 ans, soutient la porte-parole. Regula Zellweger s'est étonnée pour sa part de voir dans le camp en Jordanie «l'énorme proportion d'enfants et de civils touchés». Handicap International fonctionne autant avec des donateurs publics que privés.
En plus de la crise syrienne, un des prochains gros projets de Handicap International est «la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants handicapés au Rwanda», présente Olivia Maillot, chargée de communication. La section suisse basée à Genève a demandé en 2013 auprès du département de la solidarité internationale du canton une subvention de 200'000 francs pour ce projet. «Mais rien n'est sûr pour l'instant», ajoute Olivia Maillot.
L'association avait notamment été à l'origine du traité d'Oslo, interdisant les bombes à sous-munitions en 2009, et avait gagné le prix humanitaire Conrad N. Hilton.

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