vendredi 25 mars 2011

Le printemps arabe et Israël... Menace à la porte de l'État hébreux!


Yuli Edelstein le ministre israélien de la Diplomatie publique et des affaires de la diaspora a adressé une lettre au fondateur du site "Facebook" le réseau social le plus populaire,  Mark Zuckerberg en lui demandant de fermer immédiatement la page qui appelle à une troisième Intifada palestinienne.
Israël prend ainsi cette page très au sérieux. La télévision a relayé l'information et les autorités suivent de très prés l'évolution la page Facebook, conscientes qu'une simple page Facebook peut sérieusement se transformer en une menace pour l'état Hébreux.


La page appelle à l'organisation de manifestations dans les territoires palestiniens et à l'étranger le 15 mai (prochain), la date qui commémore l'anniversaire de la Nakba des Palestiniens. Elle trace une "feuille de route" et lance un appel à manifester dans le monde entier, doublé d'une invitation à tous les peuples et toutes les personnes pour se retrouver 3 mois plus tard à la date du 15 Juin 2011 sur les frontières de l'état Palestinien afin de libérer son peuple de l'oppression Israélienne.
La semaine (avant) dernière précisément le 06 Mars 2011 , un groupe de palestiniens ont crée une page au Facebook, y appelant au lancement d'une 3è Intifada dans la bande de Gaza et dans les territoires gérés par l'Autorité palestinienne; en dix jours, près de 166 000 personnes ont adhéré à la page (au rythme de 20 000 par jour environ et le mouvement s'accélère), et les organisateurs visent le million d'ici à quelques semaines. A noter que les gérants de la page refusent de révéler leur origine, indiquant simplement qu'ils sont palestiniens. Ils appellent également à l'application de la résolution 194 de l'ONU, votée en 1948, qui reconnaît le droit au retour de tous les réfugiés qui le souhaitent ou leur indemnisation.
Tout au plus concède-t-il que le groupe pourrait provoquer un ou deux jours d'affrontement "avant le retour au calme". Comme le disaient Moubarak, Ben Ali, Saleh ou Kadhafi.

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